En lien avec l'Institut Catholique de Paris et la Conférence des Évêques de France
Il n'y a aucun argument scripturaire qui permette d'interdire aux femmes l'accès au sacerdoce. Mais il faut être honnête, il n'y a pas non plus d'argument positif. En effet, le Nouveau Testament n'offre aucun fondement à la réalité sacerdotale, et il est clair que dans les premières communautés chrétiennes, au moins jusqu'à la fin du deuxième siècle, la fonction sacerdotale est ignorée. Pour le Nouveau Testament, le seul et unique prêtre est le Christ lui-même, dont la lettre aux Hébreux nous apprend que, s'étant offert lui-même en sacrifice "une fois pour toutes", il a définitivement ouvert pour tous les hommes l'accès à Dieu ; il signe donc la fin de tout culte et de tout sacerdoce : "par une offrande unique, il a mené pour toujours à l'accomplissement ceux qu'il sanctifie.... Là où il y a eu pardon, on ne fait plus d'offrande pour le péché".